8 arguments de raison pour le refus catégorique de la « PMA pour toutes» (2)
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- Publication : samedi 13 juillet 2019 12:06
C’est sous ce titre qu’une de nos adhérentes nous a envoyé cet argumentaire qui peut être utile pour convaincre.
1. Avant tout : L’écologie : Est-il normal de vouloir le « retour à la nature », « le bon pain fabriqué à l’ancienne » et tutti quanti… et promouvoir la conception artificielle d’un enfant (par insémination de gamètes anonymes)
2. Absolu mépris de l’enfant (pourtant le premier concerné :
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Anonymat du géniteur. Le père sera donc n’importe qui. C’est vraiment structurant pour la construction psychique de l’enfant !
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Satisfaction d’un désir essentiellement égoïste. Cet « instinct maternel » si décrié par ailleurs, car on n’en est pas à une contradiction près.
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Naissance aboutissement d’un projet parental fantasmé.
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Un enfant n’est pas un projet parental, c’est une personne, unique dans son ADN et né d’un acte d’amour, dans un échange, une altérité, une réciprocité.
3. Privation d’un père et par là d’une lignée paternelle identifiée (SOS généalogie) ; d’où une filiation tronquée. Un mensonge et un secret et une négation de la génétique.
4.Conséquences inévitables : Après les questions posées par la génétique, se poseront inévitablement les questions soulevées par la psychanalyse.
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Cet enfant « objet » sera très vite un adolescent placé, qu’on le veuille ou non, dans une situation difficile à gérer, d’où l’apparition fréquente de troubles psychiques et d’une évidente angoisse.
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Angoisse des antécédents
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Angoisse des questions inévitables sur les motivations des adultes, du géniteur-donneur comme de la mère.
D’où la révolte possible contre cette impression de prise en otage, peut-être aussi contre la féminité jugée parfois castratrice et étouffante.
D’où l’apparition de rejets –parfois violents- et de refuge dans des mouvements radicaux (sectes et Islam) valorisant la masculinité.
5. Promotion et extension des familles monoparentales avec leurs problèmes spécifiques qu’on ne cesse de déplorer par ailleurs.
6. Poids sur la sécurité sociale de ces FIV, souvent inabouties, au moment où l’on déplore déficit et restrictions budgétaires dans des domaines vitaux.
7. Passage du praticien, soigneur, guérisseur au médecin-technicien prestataire de service dans l’inflation des dérives financières possibles sinon probable.
8. Enfin, on légifère pour un petit nombre, dans une conception fausse de l’égalité passant des droits de l’enfant-personne au droit à l’enfant-objet.
C’est la négation de la démocratie- recherche du Bien commun.
Madeleine Simon
25 ans d’expérience comme professeur bénévole à l’hôpital St Vincent de Paul (Paris)
en service pédiatrique, et plus spécialement auprès d’enfants en suivi psychiatrique.