Manifeste
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- Publication : mardi 23 octobre 2012 14:37
La Famille est-elle encore aujourd'hui la cellule de base de la Nation ?
Les conditions morales et matérielles de son épanouissement sont-elles réunies ?
D'évidence la réponse est : non
L'amour et la fidélité sont des valeurs ignorées ou bafouées, y compris par les propagandes officielles.
Les conditions de création et d'existence des familles se sont dégradées au point de les faire passer, en l'espace d'une génération, du statut de cellule de base de la société à celui de survivance obsolète, sinon répressive.
Le législateur, pour des motifs idéologiques, ou parce qu'il lui paraît plus commode de gouverner une collection d'individus, favorise cette évolution tout en atténuant ses effets trop visibles.
La part des allocations familiales dans le revenu des familles a continué de baisser, comme elle le fait depuis des années et les droits à la retraite liés au nombre d'enfants que l'on a élevés ont été réduits.
Le Parlement a adopté une "loi pour la famille" dont la disposition la plus importante, quoique non écrite, est le reniement de l'engagement pris par la majorité devant les électeurs d'instaurer un salaire parental.
Sur 170 000 avortements comptabilisés officiellement en France chaque année, combien auraient pu être évités par des mesures appropriées ?
Les conséquences de cette dégradation morale et matérielle sont connues :
La relève des générations n'est pas assurée
Ce que l'on a reçu ne sera pas transmis
Ce que l'on a construit ne sera pas entretenu
Tel est le bilan de ce qu'on a appelé "L'Année internationale de la famille".
Une autre politique familiale est-elle possible ?
Oui, bien sûr.
Mais pour que ce redressement soit durable, les mesures financières, pour indispensables qu'elles soient, ne suffisent pas. Il faut que les parents se sentent libres d'élever leurs enfants conformément à leurs convictions et soient en mesure de les protéger des agressions envahissantes.
Si une telle politique n'a pas été mise en œuvre dans notre pays en dépit des majorités électorales qui se sont prononcées en sa faveur - même si l'action de ceux qui se dévouent à la cause familiale au sein de nombreuses associations empêche que la situation ne soit encore pire - c'est parce que les élus, derrière l'écran opaque des médias, n'ont pas perçu le soutien qu'était prêt à leur apporter l'opinion. Ils ont été ainsi amenés dans tous les domaines qui concernent la famille à composer avec l'adversaire dans l'espoir, toujours illusoire, de parvenir à un moindre mal.
Bien au contraire, si les élus se sentaient soutenus par l'opinion, ils trouveraient la force et les moyens de faire correspondre leurs choix à court terme avec leurs objectifs à long terme.
C'est ce soutien que Famille et Liberté propose de leur apporter.
Nous ne pouvons le faire qu'avec vous
La Famille du troisième millénaire est entre vos mains !