Rappel du rôle de la famille
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- Publication : lundi 1 octobre 2012 15:49
FAMILLE ET SOCIÉTÉ
La famille est, d’après tous les sondages, l’institution à laquelle les Français sont, très majoritairement, le plus attachés.
Les déclarations des droits de l’homme, de quelque daté ou de quelque portée géographique que ce soit, la consacrent comme cellule de base de la société et lui reconnaissent des droits imprescriptibles.
Les dirigeants politiques de tous bords, à l’exception d’une frange Trotsko-anarchiste marginale, affirment à qui mieux mieux leur attachement aux valeurs familiales et leur engagement en faveur d’une politique familiale « forte ».
Et pourtant, force est de reconnaître que la politique familiale pour laquelle la France était en avance sur les autres pays, sans dote parce qu’elle avait été la première affectée par la baisse de la natalité, ne cesse de se diluer dans la politique sociale.
Simultanément, et ce n’est pas qu’une coïncidence, les ruptures familiales se multiplient, tandis que l’échec scolaire et la délinquance juvénile ne cessent de croître.
La situation actuelle, qui ne peut nous satisfaire, résulte, selon nous, de la conjonction d’une volonté idéologique et d’une faiblesse politique.
L’action idéologique consiste à prétendre que la famille constituée d’un père, d’une mère et des enfants est une structure récente, à peine antérieure au XIX e siècle et critiquable sur bien des points.
Nous ne nions naturellement pas qu’il puisse y avoir dans la jungle indonésienne ou dans la brousse africaine des tribus qui dissocient les notions de « père biologique » ou de « référent paternel ». Nous ne nions pas non plus que le modèle familial dont nous avons hérité n’ait ses défaillances.
Nous pensons simplement que les libertés et le bien-être qu’il nous a apporté valent qu’on le défende, plutôt que de la détruire.