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- Publication : mardi 2 octobre 2012 07:02
Vox populi
T. F. 1 a ouvert un dossier sur son site Internet à l'occasion du 25e anniversaire de la loi Veil qui a dépénalisé, sous certaines conditions, les avortements effectués pendant les 10 premières semaines de la grossesse.
Il est proposé aux visiteurs du site de dire s'ils sont d'accord ou non pour porter, comme il en est fortement question, de 10 à 12 semaines cette période de tolérance.
À ce jour 17475 personnes se sont exprimées, 30% sont favorables à l'allongement des délais et 69% s’y opposent.
Famille et Liberté - Lettre N° 20 - Mars 2000
78 % des femmes souhaitent davantage d’aide
pour éviter le recours à l’IVG
A l’heure où l’Assemblée nationale s’apprête à examiner le projet de loi relatif à l’IVG, Christine Boutin rend public un sondage, réalisé par l’institut BVA, « les femmes et l’IVG ». Cette enquête a été réalisée du 13 au 14 avril, à la demande de l’Alliance pour les Droits de la Vie qu’elle préside, auprès d’un échantillon de femmes issues de la population française âgée de 18 ans et plus.
Question 1 : Devant une grossesse imprévue ou difficile, quelle est selon vous, l’influence principale qui pousse une femme à décider de recourir à l’IVG, Interruption Volontaire de Grossesse ? |
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La situation matérielle |
37 % |
Aucune influence en particulier |
2 % |
L’avis du corps médical |
29 % |
Autre |
10 % |
L’avis du compagnon |
14 % |
NSP |
5 % |
L’avis de l’entourage (famille, collègues de travail …) |
3 % |
Commentaire : il est essentiel de voir que la première cause de recours à l’IVG est la difficulté matérielle dans laquelle se trouvent les femmes enceintes. Comment admettre, dans un pays développé, que les contraintes économiques (faibles revenus, logement exigu, coût élevé des gardes d’enfant…) pèsent si lourd dans la décision des femmes ?
Question 2 : En France, il y a aujourd’hui 220 000 avortements par an pour 730 000 naissances. Pensez-vous que la société devrait davantage aider les femmes à éviter le recours à l’IVG ? |
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Oui tout à fait |
54 % |
Oui, plutôt |
24 % |
Non, pas vraiment |
9 % |
Non, pas du tout |
9 % |
NSP |
4 % |
Commentaire : une large majorité des femmes interrogée appellent de leur souhait une véritable politique de solidarité à l’égard des femmes enceintes. Les moyens matériels et financiers qui leur sont accordés pour leur venir en aide sont insuffisants. Il est urgent de mener une politique de solidarité efficace au lieu de n’avoir pour seule réponse que l’IVG.
Question 3 : Pensez-vous que l’avortement laisse des traces psychologiques difficiles à vivre pour les femmes ? |
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Oui tout à fait |
69 % |
Oui, plutôt |
17 % |
Non, pas vraiment |
6 % |
Non, pas du tout |
5 % |
NSP |
3 % |
Commentaire : alors que le gouvernement étend l’accès à l’IVG sans tenir compte des souffrances qu’elle entraîne, les femmes estiment que l’avortement laisse des traces psychologiques difficiles à vivre pour elles. Il est aujourd’hui temps de lever le tabou sur la souffrance liée à l’IVG et d’aider les femmes à la surmonter.
La réalité statistique de l’avortement appelle à la mise en place d’une véritable politique d’aide aux femmes enceintes. Or, le gouvernement a décidé de faire voter un texte de loi en urgence, sans prendre en compte ni les causes, ni les conséquences de l’avortement. Pour répondre aux attentes profondes des femmes, il est urgent de promouvoir une alternative à l’IVG.
Famille et Liberté - Lettre N° 24 - Mars 2001