Qu'est ce que la famille ? - La gloire du père
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- Publication : lundi 1 octobre 2012 15:52
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La gloire du père
Marcel Rufo, le pédopsychiatre qui écrit beaucoup et fait autorité dans le domaine des relations entre parents et enfants, vient d’écrire un ouvrage Chacun cherche un père. La malheureuse décision prise par le Tribunal administratif de Besançon empêchera manifestement un enfant de le trouver puisqu’elle accepte qu’une femme vivant avec une autre femme puisse adopter un enfant.
Cette décision fait l’objet de l’habituel rouleau compresseur médiatique du groupe de pression homosexuel et du microcosme médiatico-mondain toujours plus préoccupé par des problèmes qui sont de l’ordre de l’exception plutôt que de ceux -autrement plus graves- qui touchent la plus grande partie des français.
Une telle décision est contraire à toute anthropologie sérieuse qui veut que l’éducation soit éclairée par les modèles masculin et féminin de l’humanité. Même si chaque homme et chaque femme ont besoin de références masculine et féminine, d’animus et d’anima, il est évident que c’est la force de ces modèles qui permettra à l’enfant de s’équilibrer et de s’identifier jusqu’à devenir lui-même. L’absence accidentelle de l’un ou l’autre de ses modèles peut se produire bien sûr, mais alors elle est compensée par la présence d’un modèle symbolique.
L’acceptation d’un modèle parental unique fondé sur un seul sexe présente un danger pour l’épanouissement de l’enfant qui doit être la préoccupation principale d’une société. Ce n’est pas à un tribunal local de décider de l’anthropologie et de son devenir, de ce qu’est la famille ou de ce qu’elle doit être en fonction des intérêts, des désirs ou des fantasmes des individus.
C’est à la Nation et à ses représentants légitimes de répondre à ces questions en prenant le temps d’une réflexion nécessaire sur un sujet d’une pareille importance. Les abstractions juridiques de la justice européenne ne doivent pas s’imposer à une réalité anthropologique universelle présente partout et toujours, et qui s’est incarnée dans la tradition familiale de nos pays européens. Ce n’est pas à un groupe de pression idéologique lié à une mode de porter atteinte aux structures élémentaires de la parenté qui sont à l’origine de l’humanité elle-même.
En ce qui nous concerne, dans notre société, tout enfant, dans son développement, a besoin de la Gloire de son père et du Château de sa mère…
C’est en souhaitant qu’en 2010 la place de la famille dans notre société et son rôle pour assurer la cohésion et la solidarité nécessaires soient de mieux en mieux reconnus, que je présente tous mes vœux pour la nouvelle année à nos lecteurs et à leurs proches.
Lettre N° 59 – Décembre 2009