ASSEMBLÉES GÉNÉRALES - Assemblée générale du 17 mars 2010
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- Publication : mardi 23 octobre 2012 14:40
Index de l'article
Assemblée générale 2008 de Famille et Liberté
L’assemblée générale de Famille et Liberté s’est réunie le 3 juin sous la présidence de Christian Vanneste, député du Nord, président de l’association
L’assemblée a approuvé à l’unanimité le rapport d’activité retraçant les actions menées depuis l’assemblée précédente pour :
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s’opposer aux menaces, mise sous conditions de ressources des allocations familiales, suppression de la carte de famille nombreuse, contre le pouvoir d’achat des familles,
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promouvoir, les unions durables entre un homme et une femme, seules conformes à l’intérêt des enfants.
Ont été élus administrateurs :
Philippe Auzenet, pasteur, auteur, responsable de l’association Oser en Parler,
Denis Chaigne, président de l’Association Familiale Catholique de Saint-Honoré-d’Eylau,
Jean-Marie Schmitz, directeur général de Lafarge Maroc.
Les autres membres du conseil d’administration sont, avec Christian Vanneste :
Henri de Benoist, membre du Conseil économique et social,
Alain Caillaud, statisticien économiste,
Douce de Franclieu, présidente du club Courbet,
Antoine Larbanet, trésorier,
Le recteur Pierre Magnin.
A la suite de l’assemblée, Elizabeth Montfort, ancien député européen et conseillère régionale d’Auvergne, a montré que le projet du statut du beau-parent est inutile puisque la loi du 4 mars 2002 permet déjà d’organiser les actes de la vie quotidienne entre un tiers et les enfants de son conjoint, et dangereuse puisqu’elle mettrait en concurrence plusieurs adultes vis-à-vis de l’enfant fragilisé par la séparation de ses parents.
Rapport du trésorier : exercice 2007
L’exercice 2007 s’est traduit par une insuffisance de recettes de 6 080 € contre un excédent de 16 630 € en 2006.
La variation du résultat de 2006 à 2007 est due :
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à l’augmentation des charges qui passent de 20 000 à 31 000 €. Cette augmentation correspond à une hausse de 7 000 € des frais de prospection et à 4 000 € pour l’étude de la junior entreprise d’HEC sur l’homoparentalité, les frais de personnel diminuant de 3 000 €,
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en recettes, à une diminution de 13 000 €, de 51 000 à 38 000 des cotisations, abonnements et dons. Cette diminution correspond pour 6 000 euros à un encaissement en 2006 de cotisations pour 2005 et à une baisse de 1 219 à 1 132 du nombre des adhérents et donateurs, soit 7 %.
Les autres postes de dépenses, dont environ les deux tiers correspondent à des frais de communication, diffusion de la Lettre trimestrielle, circulaires adressées aux adhérents et mise à jour du site Internet, ont peu varié.
Au 31 décembre 2007 les réserves de l’association sont de 76 091 €. Ces réserves sont concrétisées par des titres, par un solde de trésorerie placé en SICAV monétaires.
Antoine Larbanet
Rapport d'activité
Depuis notre dernière assemblée générale, nous avons perdu deux de nos administrateurs, membres de notre conseil dès les premières années de Famille et Liberté.
Le professeur Michel Arthuis, mort brusquement en avril 2007, était pédiatre. Membre de l’Académie de médecine, il avait fait partie du groupe de travail que nous avions constitué pour étudier la politique de prévention du sida basée sur le tout préservatif des gouvernements de l’époque, politique qui reste, malheureusement, celle des gouvernements d’aujourd’hui. Le meilleur hommage que nous pourrions lui rendre serait d’actualiser le rapport du groupe auquel il a participé.
Colette Boxer qui a lutté contre la maladie pendant des années, avec un courage admirable, nous a quittés à la veille du conseil d’administration d’avril. Elle était la fondatrice de la Fédération Internationale des Valeurs Humaines Fondamentales, association qui a publié une série de livres d’éducation civique et d’éducation pour les plus jeunes, Les parents de Julie et la série des Citoyens en herbe.
A l’issue de notre précédente assemblée, en mars 2007, nous avions écouté une conférence de Chantal Delsol sur la différence anthropologique entre les deux sexes et sur le rôle dans notre société de la famille au sens propre du terme, c’est-à-dire de l’union durable et accueillante aux enfants d’un homme et d’une femme. Depuis cette réunion Mme Delsol a été élue à l’Académie des sciences morales et politiques
Qu’avons-nous fait pendant la période de quatorze mois qui sépare cette assemblée de celle que nous tenons aujourd’hui ?
1 Nous avons réagi aux nombreuses menaces contre les familles, dans leurs moyens d’existence, avec la mise sous conditions de ressources des allocations familiales, la suppression de la carte de famille nombreuse et même avec la taxe dite Ecopastille sur les émissions de CO2 des voitures qui accorde le même droit de polluer à un célibataire qu’à une famille nombreuse.
2 Nous avons également réagi aux difficultés créées aux familles dans leurs tâches d’éducatrices par des initiatives bénéficiant du soutien des pouvoirs publics qui, je pense par exemple à l’exposition baptisée du nom élégant de zizi sexuel, sous prétexte d’information, ont souvent des allures d’incitation de mineurs à la débauche.
3 Nous nous sommes également efforcé de relayer des informations venant de la France ou d’autres pays sur le salaire parental en Allemagne, la fiscalité du mariage ou les mariages musulmans contractés sans mariage civil préalable, ce qui est contraire à nos lois, mais, il est vrai, dispense d’avoir, dans certains cas, à demander aux tribunaux l’annulation d’un mariage civil.
Nous pouvons, au vu de ce bilan, éprouver le sentiment d’une certaine utilité, puisqu’un certain nombre des menaces que je viens de rappeler – mise sous condition de ressources des allocations familiales et carte de famille nombreuse – ont été écartées.
Sans essayer de mesurer la part prise par Famille et Liberté dans ces résultats, je me bornerai à rappeler les deux moyens dont nous disposons pour faire circuler l’information.
La Lettre trimestrielle,dont le tirage sur papier est resté stable à 2000 exemplaires, à destination des abonnés, à des élus et à des associations alors que sa diffusion par Internet, concurrente ou complémentaire, atteint 500 exemplaires.
Le site Internet dont la fréquentation a doublé en 2007, avec un peu plus de 20 000 visiteurs contre un peu moins de 10 000 en 2006.
Pour les six premiers mois de l’année 2008, nous aurons environ 15 000 visiteurs contre 10 000 au premier semestre 2007. Jusqu’à présent la mise à jour de notre site, par un professionnel, était faite une fois par trimestre. Nous venons d’ajouter à ce site un blog qui pourra être mis à jour aussi souvent que nécessaire, pour annoncer des réunions, des parutions ou réagir aux événements.
Le deuxième volet de notre activité passe par les circulaires que nous adressons à nos adhérents et sympathisants ainsi qu’à d’éventuels adhérents.
Ces circulaires ont été au nombre de trois en 2007, y compris celle annonçant notre assemblée générale et la conférence de Mme Delsol. Deux ont été diffusées à ce jour en 2008, une en janvier, accompagnée, s’il y avait lieu, du reçu des versements qui nous avaient été faits en 2007 et l’autre au mois de mai, annonçant notre réunion de ce jour sans donner le nom de notre conférencier, celui qui était prévu s’étant désisté au dernier moment et notre envoi ayant dû être fait, pour des raisons de délais postaux, avant que nous ayons pu inviter Mme Montfort. Ces circulaires sont à la fois un lien avec ceux, répartis dans toute la France, qui partagent nos convictions et le moyen de recueillir leur soutien.
En 2007, ces soutiens, sous forme de cotisations ou de dons, ont été le fait de 1 103 personnes. Ils étaient 1246 à le faire en 2006 et 983 en 2005, ce qui fait de 2007 une année moyenne, les variations observées d’une année à l’autre reflétant une stabilité du nombre de ceux qui s’intéressent à notre action, mais la soutiennent plus ou moins en fonction des circonstances.
Les circulaires nous permettent aussi de nous manifester auprès des élus. C’est ainsi que nous vous avons proposé à deux reprises en 2007 de signer avec nous une lettre au député de votre circonscription lui demandant d’œuvrer en matière de politique familiale pour une rupture avec l’esprit de mai 68, à l’instar de ce qui avait été annoncé en matière économique. Nous avons pu ainsi transmettre 800 lettres à 88 parlementaires, en mettant en réserve les autres.
Le troisième volet de notre activité consiste à vérifier la valeur des arguments scientifiques ou d’apparence scientifique de ceux pour qui tous les choix de vie se valent. Nous l’avons fait à la création de notre association pour la politique de prévention du sida, nous le faisons actuellement à propos de la revendication d’un droit à l’enfant pour les homosexuels.
Pour ceux qui soutiennent cette revendication, un arrangement, révocable à tout moment, de vie commune de deux personnes, de sexe opposé ou de même sexe, constitue une famille, aussi apte que toute autre à élever des enfants.
Alain Caillaud, que vous avez élu comme administrateur lors de notre dernière assemblée, a bien voulu se charger de vérifier la validité des études comparant des enfants élevés par des couples homosexuels avec ceux élevés dans des conditions différentes. Des raisons familiales l’empêchant d’être avec nous aujourd’hui, je peux vous dire que la phase de recensement des études sur le sujet, menée avec le concours de la Junior Entreprise d’HEC, est terminée et que la vérification de la validité statistique de ces études est en cours.
Cette vérification demande un travail important, en raison du nombre des études recensées et de la discrétion généralement observée par leurs auteurs sur la façon dont ils ont procédé. Devant l’ampleur du travail, nous nous sommes naturellement demandé s’il était utile de le mener à son terme, alors que des critiques pertinentes portant en particulier sur le faible effectif des groupes étudiés, la façon dont ils ont été composés et la manière dont les questionnaires ont été administrés ont été plusieurs fois formulées.
Il nous a paru qu’il fallait aller plus loin, parce que les partisans de l’homoparentalité bénéficiant d’un préjugé favorable des médias, le bon sens et l’expérience de nombreux professionnels ne suffisent pas à faire prévaloir le principe de précaution, si à la mode dans d’autres domaines, pour faire obstacle à ces revendications. Il est donc nécessaire de démontrer que les arguments sur lesquels s’appuient ces revendications sont faux.
C’est ce que nous nous efforçons de faire.
Lors de notre précédente assemblée, nous avions élu Alain Caillaud et Christian Vanneste à notre conseil d’administration. Au cours de la présente assemblée se renouvellement se poursuivra, si vous voulez bien accorder vos suffrages à trois nouveaux candidats.
Conformément à nos statuts, qui disposent que l’assemblée générale élit les administrateurs et le conseil le président, j’ai présenté ma démission à celui qui s’est réuni le 8 avril, en lui proposant de porter à la présidence M. Christian Vanneste.
Les plus anciens adhérents de Famille et Liberté se souviennent peut-être qu’il avait été prévu lors de sa création en 1995 que je serais l’assistant du recteur Pierre Magnin son premier président.
Pierre Magnin ayant dû renoncer à la présidence en 1997, j’ai depuis lors assuré une sorte d’intérim, en cumulant les deux fonctions. Pourquoi cet intérim a-t-il duré onze ans, alors que mon premier devoir était de trouver un successeur au recteur Magnin ? Parce qu’il n’est pas facile de trouver un président, parce que, cumulant deux fonctions, je n’avais guère le temps de chercher un successeur ou parce que j’ai pris goût à la fonction ?
Si j’y ai pris goût, pour ne revenir que sur cette dernière explication, c’est parce que je crois que l’action que nous menons est utile, mais c’est aussi en raison du soutien que vous m’avez apporté et de l’indulgence que vous m’avez manifestée. Vous pourriez vous les reprocher au vu des résultats bien insuffisants obtenus, je ne peux que vous en remercier et je le fais de tout cœur.
Christian Vanneste a prouvé qu’il avait les convictions, les compétences et le courage nécessaires pour agir en faveur de la famille. Son engagement a été tout autant réfléchi que l’a été la décision de notre conseil d’administration. Sa fonction de parlementaire est à la fois une source d’opportunités et de difficultés. Je suis convaincu qu’il saura, pour la famille, exploiter les opportunités et assumer les difficultés.
Il m’a demandé de continuer à lui apporter le concours que je m’étais engagé à apporter au recteur Magnin. Je le ferai avec des convictions inchangées.
Lettre 53 – juin 2008