LGBT et Gender : du Parlement Européen à l’école
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- Publication : mercredi 29 janvier 2014 15:09
Il y a une parfaite cohérence du haut en bas de la vie et des instances politiques dans l’entreprise de déconstruction de la personne humaine que l’on veut faire douter de son identité et sa reductio ad sexum. Un Nième rapport soumis prochainement au vote des parlementaires européens voudrait réécrire tout le droit en tenant compte des orientations sexuelles de chacun, tandis qu’à l’autre bout de la chaîne on veut mettre dans la tête de tous nos chers petits que leur identité sexuelle est vide de sens et pure construction de l’esprit.
« Feuille de route de l'UE contre la discrimination fondée sur l'orientation sexuelle » ou rapport Lunacek
Par la volonté d’imposer le vote européen du rapport Lunacek, le lobby ultra minoritaire mais tout aussi ultra activiste, entend rien de moins que doubler chacun des droits de l’homme d’un droit LGBTI[1] . Il opère ainsi une sorte de discrimination à l’envers, un clivage, en distinguant les êtres humains selon leur orientation sexuelle. Il y aurait les droits de l’homme pour le commun des mortels et des droits (les mêmes droits renforcés) pour les LGBTI. Les LGBTI ne seraient-ils pas des hommes pour qu’il faille préciser chaque fois que ces droits les concernent aussi ?
Reprenant les principes de Yogyakarta qui réclamaient en 2007 un droit universel en faveur des LGBT, la « Feuille de route contre la discrimination fondée sur l’orientation sexuelle » présentée par Ulrike Lunacek avance qu’ il y a des droits de l’homme qui s’imposent à tous les Etats, mais que les LGBTI, en tant que tels, y ont droit plus que les autres. Ils réclament une protection spéciale, des droits spéciaux. Ainsi, il s’agit rien de moins que réécrire tout le droit communautaire –en attendant chaque corpus national- en intégrant presque à chaque article une référence aux droits des LGBTI.
« Si cette "Feuille de route LGBT" était adoptée, les institutions de l'UE et les États membres devront intégrer la dimension de l'homosexualité dans tous les domaines de la politique publique ». souligne le rapporteur d’une proposition alternative, Mme Véronique Mathieu Houillon.
La feuille de route préconise entre autre
Pour l’instant, les instances internationales, Europe, ONU, ou autres mondiales ont toujours prudemment refusé d’intégrer dans leurs traités les termes de « Genre » ou d’orientation sexuelle. Ouvrir une brèche en ce sens reviendrait très vite à généraliser et imposer dans le monde entier cette déconstruction de l’être humain (dissociation disions-nous dans un précédent article[2]) réduit à ses seuls penchants sexuels changeants et incertains.
Ils pensent nous avoir à l’usure. Ne nous lassons donc pas d’écrire à nos députés et de soutenir cette fois encore la proposition alternative.
Menace réelle ou supposée du « gender à l’école »
La campagne lucide de Farida Belghoul mobilisant les parents contre le bourrage de crâne des enfants à l’école dès le plus jeune âge en les incitant à en retirer leurs enfants un jour par mois fait mouche. Elle semble en effet prise très au sérieux par le gouvernement qui déploie tout un contre-feu pour tenter d’endormir l’inquiétude des familles. La presse audio[3] ou écrite multiplie les démentis et se gausse du fantasme d’une prétendue théorie du genre qu’ils ont rebaptisée pour la rendre séduisante : « lutte contre les stéréotypes sexuels » (qui ne serait contre les stéréotypes ?). Selon les bons apôtres des ministères
Pour en avoir le cœur net, on se reportera utilement aux analyses de l’Observatoire de la Théorie du Genre[4]. Voir aussi le tract d’information d’une
[1]Il faut maintenant dire LGBTI car aux Lesbiennes, Gays, Bisexuels et Transsexuels, le lobby a rajouté les Intersexués. A quand les Asexués ?
[3] Par exemple Jean-Jacques Bourdin qui en fait le thème principal de son émission de 4h le 29 janvier