Politique "familiale" en Suède
- Détails
- Création : jeudi 11 décembre 2014 14:34
- Publication : jeudi 11 décembre 2014 14:34
Allocations universelles : jusqu’à 16 ans 115€ par enfant et par mois
Allocations soumises à condition de ressources : aucune
Ecole gratuite y compris la cantine
Gratuité de tous les soins
Congé parental : environ 16 mois – à prendre avant le 8ème anniversaire à temps plein ou partiel payé à 80% du salaire pendant les 55 premières semaines et 140€ par semaine pendant les 13 dernières – pris en partie par le père. 15OO€ de bonus si le congé est pris à part égale père/mère.
Mais dès 6 mois, la mère est soumise à une forte pression pour réserver la crèche afin d’y mettre son enfant le jour de la fin du congé parental. Si elle répond : non, je veux rester encore un peu plus chez moi avec mon enfant, on lui répond qu’à la crèche son enfant sera dans des mains beaucoup plus expertes, diplômées et dont c’est le métier. Ce sera forcément beaucoup mieux que la mère qui n’est pas diplômée pour s’occuper de son propre enfant. L’éducation de l’Etat dès 16 mois est forcément la meilleure et l’on ne peut y échapper.
Le homeschooling (école à la maison) est interdit et passible de prison. La presse a parlé récemment de telle famille qui a émigré le dernier jour possible avant le délai de mise à l’école.
En Suède, il est très courant d’avoir 4 enfants mais souvent avec des pères différents.
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La natalité, l’une des plus élevées d’Europe, est passé de 1,5 enfant par femme en 2000 à 1,9.
Après la période de la maternité, l’enfant est pris en main par l’Etat.
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Si l’on veut définir le politique familiale suédoise selon les critères définis à Cascaïs, nous dirons qu’elle est
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Universelle : elle s’adresse à tous sans dépendre du revenu
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Positive : les enfants sont vus comme un investissement et non comme une charge
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Stable : elle offre une visibilité à long terme
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Cohérente : elle couvre les diverses étapes du développement de l’enfant
- Pas du tout subsidiaire : L’Etat se substitue largement aux parents dans leur responsabilité d’éducateurs.