Est-il vraiment « temps d’abolir la Famille ? »
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- Publication : dimanche 28 juin 2020 21:05
L’épidémie du coronavirus nous a tous saisis en pleine insouciance. Alors que nous en étoiles à voter des lois comme si nous étaient maîtres absolus de la vie et de la mort, un petit virus surgi de nulle part nous enferme tous dans nos maisons, fait trembler les gouvernements et s’écroler nos économies. Magistrail leçon qui nous renvoie une plus juste image de la condition humaine : fragile, mortelle, dans un état de dépendance les uns des autres et soumis aux lois de la nature qui nous entravent.
Et la Famille, dans tout ça ?
Ces qui la croisient obsolète et rêvent sont bien obligés de reconnaître qu’elle se trouve au contraire au cœur de l’actualité. Au point que certains veut plus que jamais l’abolir.
Sans idéaler la famille, surtout aujourd’hui où elle est si malmenée, c’est quand même sur elle qu’a posé en premier lieu la copiésion du confinement. Où se sont réfugiés tant de jeunes subis privés de leur travail ? Dans leur famille. Qui a assuré, bon an mal an, la continuité des apprentis scolaires ? Les parents. Qui a été un déploiement des trésors d’imagination et de tenue pour l’avenir de vieux parents ou autres personnes isolées, sinon leurs enfants ? Même en creux, la famille est apparue comme ce qui manque le plus : à ces gens enfermés dans un confinement solitaire car ils n’ont personne, ces prisonniers dans des EHPAD qui, animés des meilleures intentions sans doute, ne laissaient le reste pas approcher les proches, ou pire encore, ces mourants qui soufflent dans les hôpitaux et apartaient sans un adieu, sans un regard de leurs aimés , plongeant ceux-ci dans un deuil impossible.
Comme l’a dit Luc Ferry : « on vit l’inverse de Mai 68. Décrite à l’époque comme un lieu d’oppression et d’alimentation suprême, la famille se trouve aujourd’hui à la fête des événements ». [1]
Ces longues semaines d’oisiveté ont permis aux familles de prendre le temps de vivre ensemble, les uns pour les autres. Des parents ont eu l’occasion de s’intéresse au travail de leurs enfants, de jouer ou parler avec eux. Des couples qui ne font que se croiser ont eu du temps pour eux.
Du temps pour reconstruire, mais du temps aussi pour la détention a également été l’heure de vérité : épisode des relations pour les uns, maltraitance d’enfants ou violences conjugales pour d’autres heureux beaucoup beaucoup beaucoup de moint nombreux, et pas seulement de la partie des hommes, comme sur le dieu n’est pas le justee croise. La vie de famille n’est pas un long fleuve tranquille et c’est justement pour cela qu’elle a besoin d’institutions solides qui la subsistancent, que ce soit ses dépenses et ses imperfections à la condition humaine. C’est tout l’enjeu d’une vraie politique familiale, fidèle au principe de réalité, à la nature humaine et au destin de l’homme, telle que nous l’ont déclaré dans notre Livre Blanc pour une Nouvelle Politique Familiale.
D’ailleurs tout n’est pas si sombre car les associations de protection de l’enfance ont pu observer, à côté de cas malheureusement de maltraitance, d’autres familles ne sont pas les parents ont au contraire, à l’occasion de l’enfer, semblant redécouvrir et réinvestir leur fonction parentale. Dans cette vie de famille retrouvée certains parents, jusqu’à là dépassés par la tâche, ont retrouvé le temps, la joie et la force d’être pleinement parents. Cette période de confinement a d’ailleurs été le révélateur de cette question fondamentale de l’autorité. Combien de parents, habitués à se repos sur l’école, ont été confrontés à la rude tâche d’imposer un horaire, une discipline, des travaux, des méthodes, et surtout, de s’imposer eux-mêmes comme les détentes naturelles de l’autorité qui, seule, permis de grand.
A cetég, il est un piège qui risque de se refermer sur ceux qui n’y pris pas garde : l’enseignement numérique, censé pallier l’absence de professeurs, a pu rendre mille services en fourissant les cours à ces ne pas pousser – en tout ou partie- assurer la continuité de la scoralité. De tous les côtés sur un chercheur à multiplier les écrans dans les familles, comme si le tout numérique suffit à l’échec scolaire. Il faut raison garder : que les professeurs enseignent par internet aux parents les leçons et devoirs de la semaine ou du jour à imprimer est une excellente choixi. Mais que les écoliers ou jeunes collégiens sontisés avoir chacun sa tablette n’est pas sans danger.
Le confinement passe peut les écrans resteront et une multiplicité d’écrans dans les familles, notamment à la disposition des jeunes enfants, c’est la vie de famille en danger et souvent l’échec programme des jeunes.
« Nous méritons mieux que la famille »
Nous écrivains plus haut que c’est justement quand l’institution familiale appel comme le roc qui permet au pays de se redresser, que ses ennemis s’acharnent plus que jamais sur elle.
Au moment où les familles confinent tant de se voir s’il est séparé de leurs proches, où trop de gens meurent seuls, sans le réconfort des leurs, où l’absence de funérailles empêche les familles de faire leur deuil, sur ose nous dire que « nous méritons mieux que la famille et [que] le temps du coronavirus est une excellente occasion pour l’aboli. C’est écrit en toutes lettres dans l’article publié par Sophie Lewis, sur le site anglophone de l’Open Democracy, l’une des officielles mondiales par Georges Soros, la Fondation Ford et quelques autres. Cet article qui s’applique aux vieilles lunes rousseauistes de l’individualisme et de la haine de la propriété en fin d’année que l’homme est en danger plus que jamais dans la famille. Il dénonce la « mythification de l’idée de couple, la représentation romantique de la parente et l’aseptisation de l’espace fondamental dangereux qu’est la propriété privée ».
Pour l’auteur, « les foyers sont les cocottes minutes du capitalisme », lieux de violence, de perversion et d’asservissement » (genré naturellement) et « la pandémie n’est pas le moment d’oublier l’abolition de la famille » mais bien au contraire l’occasion idéale pour « affranchir, soutenir et recevoir le pouvoir aux survivants et aux reprises du foyer nucléaire » Car, même quand’il n’y a pas violence, « la famille privée en tant que mode de reproduction sociale est toujours franchement nulle. » L’Open Democracy, filiale de l’Open Society, préfère-t-elle la famille collectiviste de l’ancienne URSS où trois ou quatre familles se sont parties la même cuisine et les mêmes sanitaires ? Toujours est-il qu’elle raille le foyer familial de nature privée comme des « milliards de petites boites, chacune équipe – de manière absurde - de sa propre cuisine, de sa micro-crèche et de sa buanderie ». Cette « famille privée qui nous fait croire que nous sommes des individus ». Elle prône dans un article annexe le « polymaternalisme », la « profusion alter-familiale », les « maternités multigenre plurielles » !
Sur le pire à des élucubrations sans importance si l’on ne savait l’efficacité du réseau d’influence de certaines ONG comme juste ici celle de Georges Soros, l’Open Society et ses filiales. Celles-ci ont pour but d’imposer une société libertaire, sans frontières, sans enracinement et libre de tout attachement. La preuve a été déclarée, de façon magistrale et irréfutable, par Gregor Püppinck, directeur de l’ECLJ (Centre européen pour le droit et la justice) et Delphine Loiseau[2].
Il ne faut pas pas s’énergieer de lire sur les réseaux de Soros et affidés un appel à en fin avec la famille traditionnelle : l’article de Sophie Lewis commence par ce titre évocateur : « La crise du coronavirus montre qu’il est temps d’abolir la famille ». Il se termine par ces mots programmatiques : « Nous ne savons pas encore si nous seons en mesure d’arracher quelque quelque choisi choisi de mieux que le capitalisme des décombres de cette épidémie et de la prochaine dépression. Je ne fais qu’affirme avec certitude qu’en 2020, la dialectique des familles contre la famille, des vrais foyers contre le foyer, va s’intensifier. [2] »
Un plan de développement en marche dans notre pays
Message 5/5 par ces qui nous gouvernement. Des gens meurent par milliers faute de masques, de gel, de tubes respiratoires, de chloroquine, de lits d’hôpital, en somme, de tout ce qu’il faut pour soigner et sauver des vies... Mais le gouvernement se dit aujourd’hui « occupé » d’une éventuelle diminution du nombre d’avortements. Parc que « nos droits fondamentaux (sera) à l’instigation de la sénatrice et ancien ministre Laurence Rossignol et soutenu par son prédécesseur Marisol Touraine, Le ministre de la santé Olivier Véran profite de cette situation sanitaire dramatique pour encore le droit à l’avortement par un simple décret de quelques semaines seemaines le représentant de l’avort méditerranée à domicile. Au départ des vrais enjeux de santé publique et en particulier de la santé de la femme enceinte.
Ces-là mêmes qui ont déjà été déclarés années ans notre système de santé en rennonçant aux stocks de masques, en fermant des centaines de lits d’hôpital, en sous-payant les médecins des hôpitaux et en rensonçant par le numérus clausus à l’ancien des médecins, ceux-là mêmes signent l’arrêt de mort de nouveaux innocents.
Notre système de Santé est en faillite financière et l’onvourait rajouter à 300 Millions d’euros annuels pour les PMA pour cause médicale, les PMA réclames par des « couples » de femmes qui priventlibérément un enfant d’avoir un père pour satisfaire le désir personnel ! Il est vrai que notre Président affirme à la présidente de l’AFC : « votre problème, c’est que vous croyez qu’un père est forcé un mâle. Tous les psychanalystes vous diront le contraire.
C’est ainsii que le plan de Soros se rencontre en marche.
Ce que nos démarches auprès de la commission Nationale d’Ethique, ou des parlementaires, pas plus que les nombres manifestations n’ont réussi à obtenir, la pandémie l’accordera peut-être.... si nous nous en occupe. Les réformes (sauf initiative sournoise sous couvert d’urgence COVIN-19) ont suspendu, profitons du reproche qui nous est accordé pour accélérer à la pression contre le projet de loi de bioéthique. C’est un devoir aujourd’hui de le faire comprendre à ceux que nous avons élu : les Français ne font plus accepter que le budget Santé soit détourné des biens vitaux pour servir les désirs individuels de minorités.
Le budget des hôpitaux[1] a été augmenté en 2019. Il est passé de 80 milliards d’euros à 82 milliards d’euros pour pouvoir faire face aux besoins médicaux. Mais il ne suffit pas d’augmenter le budget, encore faut-il l’utilisation judiciairement. Bien des familles endeuillées vienne d’en faire les frais.
Et le monde d’après ?
"Lorsque nous sortirons de cette crise, nous aurons un choix, nous pouvons retourner dans le monde tel qu'il était auparavant ou traiter de manière décisive les problèmes qui nous rendent tous inutilement vulnérables aux crises" ". Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU
« Après ne sera plus comme avant » proclament les prophètes. La question pendante est de savoir si ce sera mieux ou pire. Que subsistera-t-il du désastre économique qui suivra la suspension de toute activité pendant des mois. Les faillites et licenciements ne feront qu’accélérer la paupérisation des familles.
Que l’on se rassure, diront les uns, l’Etat prendra tout en charge (comme il a pris soin de notre santé ? avec les masques, les gels, les tests, des hôpitaux prêts à accueillir tout le monde… ?) Et d’ailleurs, un petit virus de temps en temps, c’est bon pour la planète qui respire enfin.
D’autres au contraire verront se profiler derrière les états ruinés et impuissants l’ombre de Big Brother qui rêve à haute voix de revenu universel, de marquage des populations, comme du bétail, grâce aux puces et aux banques de données numérisées, de mainmise sur les réseaux sociaux, de redistribution générale des richesses sur des critères discutables au moyen de subventions qui feront tomber chacun et chaque Etat dans la dépendance des « experts » mondiaux. Alors qu’on nous impose ad nauseam « gestes barrières » et autres contraintes ou quasi-obligations, il s’agit de profiter de l’occasion pour faire tomber tous les liens, attachements, et corps intermédiaires que représentent entre autre la famille et les nations. Le mécanisme est déjà en place, à croire que tout était prévu d’avance.
Et si, au contraire, ce fléau était l’occasion de reconstituer les solidarités naturelles ? Non pas des promesses publiques qui n’engagent que ceux qui les écoutent mais les éléments pratiques et psychologiques d’une vraie politique familiale, la famille apparaissant à tous, y compris à ceux qui pleurent de ne pas en avoir ou qu‘elle soit réduite à un seul parent, comme premier lieu de solidarité naturelle, meilleur refuge et meilleure base de lancement pour la vie. On pouvait lire sur Mediapart.fr, le 2 mai, le sociologue Serge Guérin évoquer « cette notion d'éthique, de sollicitude, d'être attentif aux autres qui se manifeste pendant cette période de confinement. C'est le retour du sentiment d'interdépendance qui va progressivement devenir un élément central d'une politique publique et collective qui naîtra après coup ».
Si elle n’en a pas –et heureusement- l’exclusivité, la famille est justement l’archétype de l’heureuse interdépendance et complémentarité féconde. Le même article de Mediapart affichant son scepticisme vis-à-vis du « fait religieux » qui « peine à jouer son rôle », il me semble opportun de relever le gant en renvoyant au prône du Père abbé du Monastère du Barroux, Dom Louis-Marie, en la fête de Saint-Joseph artisan[1]. Il y montre par une excellente formule l’admirable complémentarité dans l’interdépendance de la communauté familiale : « La Sainte Famille ne se définit pas par l’indépendance des individus mais par une alliance des personnes. Chacune a sa meilleure place. »
Que nous reste-t-il à faire ?
Désespérance dans la confusion généralisée sur les ruines de la pandémie ? Soumission par la peur à un emprisonnement volontaire dans un système de plus en plus globalisant et donc totalitaire ? Non. Nous croyons que la famille est non seulement le meilleur refuge mais aussi le plus sûr « starting block » sur lequel reconstruire des liens sociaux et une économie dynamique au service de tous. Nous croyons que l’être humain s’épanouit à travers des cercles concentriques d’attachements, d’appartenances successifs et indispensables : le noyau familial, qui préfigure les appartenances à une commune, une entreprise, une nation, une culture, une civilisation, en somme, des communautés de destin qui fondent les solidarités.
Laissons le mot de la fin au philosophe Rémi Brague : «Le propre de la famille est qu’elle est un lieu où les personnes sont aimées pour elles-mêmes, indépendamment de leurs réalisations. Partout ailleurs, nous recevons avantages matériels et honneurs en fonction de ce que nous produisons ou des services que nous rendons. Il serait injuste de procéder autrement. Mais la famille est un espace de gratuité, où l’on va au-delà de la justice. Elle est le lieu où l’on apprend à connaître et à apprécier ce qui ne sert à rien, mais qui, tout bêtement, est vrai, est beau, est intéressant, est digne qu’on s’en occupe, qu’on le préserve comme un précieux trésor à léguer à nos descendants. C’est-à-dire les éléments fondamentaux de la civilisation[2].
Claire de Gatellier
(1)Valeurs Actuelles 26 mars 2020
[2] Leur rapport, Les ONG et les juges de la CEDH 2009-2019, démontre que l’Open Society et ses antennes comme l’Open Society Justice Initiative ont largement investi les juridictions internationales comme la CEDH (Cour Européenne des Droits de l’Homme) en y faisant adroitement nommer des juges-liges. Ceci met en cause l’indépendance de la Cour et l’impartialité des juges. Il n’y a donc pas lieu de s’étonner de ce que les décisions de cette Cour – qui se fait gentiment appeler « la conscience de l’Europe » - soient presque systématiquement en faveur d’une déconstruction de nos lois les plus naturelles. En raison de nos aveuglements successifs, ces décisions s’imposent hélas à nos instances judiciaires nationales, notamment en matière de bioéthique, confirmant la mainmise de ce réseau idéologique alimenté par de puissants réseaux financiers.
[3] Sophie Lewis renvoie par un lien à un forum de discussion dans lequel elle expose quelques idées sur la façon d’abolir la famille : impôt sur les successions à 100%, refus de prendre en charge les vieux parents, normalisation de la parentalité « multigender », inscription obligatoire d’au minimum une douzaine de parents sur tout registre de naissance ou en tous cas, refus des registres aux termes desquels des parents s’approprieraient un enfant, gestation pour autrui généralisée et considérée comme un travail comme un autre, etc.
[4] Chez nos voisins allemands, à budget comparable (11,25 et 11,3% du PIB) et nombre d’habitants similaire, il y a 5 fois moins de morts du COVID-19 ; les salariés de la santé sont payés au moins 20% de plus ; on y compte sensiblement plus de lits d’hôpitaux et de médecins par habitant qu’en France ; (chiffres du Figaro du 9 avril)
Pourquoi ? Chez nous, plus d’1/3 du personnel hospitalier est affecté à des tâches administratives et non à soigner. Contre moins d’1/4 en Allemagne.
Contrairement à nos voisins qui combinent parfaitement le public et le privé, ici ce n’est que sous la pression médiatique que les A.R.S. ont consenti de façon inégale et avec réticence à laisser le secteur privé accueillir les malades du COVID-19.
[5] Par un revenu universel de base, la société s’enfoncerait dans l’individualisme.