Extraits de la brochure sur les enfants du divorce

Publication : jeudi 7 avril 2016 13:30

Ces derniers et d’autres témoins analysent  les conséquences sociales, psychologiques et juridiques du divorce et des nouvelles conceptions de la famille sur les enfants. Plusieurs annexes ou encarts mettent l’accent sur tel ou tel point précis ou plus technique ainsi que les deux longs débats avec l’assistance qui ont permis des échanges fructueux.

Le sommaire en est le suivant :

Les Enfants du Divorce : Un sujet tabou ?  - édité par Famille et Liberté  -  12€ franco de port

A commander directement sur internet : http://www.familleliberte.org 

Ou par courrier : Famille et Liberté -  17 rue Dupin – 75006 Paris

Extraits 

…sujet très difficile car il touche à l’intime, et  qu’il évoque beaucoup de souffrances pour tant de gens […] Notre but n’est pas de remuer le couteau dans la plaie, de stigmatiser ou de culpabiliser qui que ce soit […] mais nous ne pouvons davantage esquiver la douloureuse question de ce qui est toujours un drame pour les enfants. 

                                                                                                                                                                           

Un grand journal titrait au printemps : « Bientôt, la fracture sociale passera, non plus par le chômage, mais par les structures familiales ». 

Introduction

« Imaginez que vous avez cinq parents. Imaginez-vous allant et venant régulièrement entre tous ces domiciles, n’ayant jamais un endroit que vous puissiez appeler « chez moi ». […] Imaginez les Noël coupés en deux, les autres vacances, les anniversaires que vous avez passés l’un avec un parent, l’autre avec un autre, sans jamais passer une seule fois des vacances ou un anniversaire avec vos deux parents…                       

       Jennifer Johnson

« L’objectif, très ambitieux (de la loi) est de faire que rien ne change pour les enfants […] En théorie, rien ne change ; en pratique, tout change.                           

Le mariage, qui dure, est le cadre le plus adapté aux besoins des enfants, non pas parce que les gens mariés seraient les meilleurs, mais parce qu’il offre à la famille un cadre protecteur et sécurisant. Il rend un service public qui n’est plus à démontrer. […]

Tout est fait pour faciliter le divorce alors qu’une seule mesure favorable au mariage serait au moins aussi profitable aux enfants que tous les efforts réunis pour tenter de les protéger en cas de divorce.

Aude Mirkovic

« Papa et maman qui s’aimaient –puisque je suis là- ne s’aiment plus. Donc l’amour peut prendre fin. Donc peut-être que l’amour dont ils m’aiment aujourd’hui peut prendre fin demain… »

« Pour un enfant, il n’y a pas des familles, même quand une famille est recomposée, il a toujours sa famille de départ qui est son père et sa mère, qui est sa famille disloquée. […]

« Je me souviens d’une conversation avec un psychologue qui avait osé parler des conséquences du divorce. Il avait dit : Maintenant je ne peux plus me taire. Je n’en peux plus de poser des diagnostics de « psychopathes » pour des enfants de 12 ans. Avant je ne posais de tels diagnostics que pour des adultes. […] Aujourd’hui on déclare psychopathe des enfants de 12 ans. Cela veut dire que des enfants de 12 ans supportent des souffrances psychologiques que des adultes ne pourraient même pas supporter six mois.

Jérôme Brunet

« Pour aimer durablement une personne, il faut comprendre que l’amour est d’abord une construction et non pas un événement magique. […] Nous cherchons tous à résoudre avec nos conjoints nos lacunes personnelles, liées à notre enfance. […]

« Il apparaît que le divorce se trompe gravement de cible : au lieu d’éclairer les insuffisances de la relation, il stigmatise le conjoint comme incapable d’apporter la magie de l’amour. Dans cette optique, il faut changer de conjoint pour trouver le bon avec  lequel  l’amour magique va s’enclencher. […Or,] notre épanouissement personnel et notre épanouissement conjugal passent par le même chemin.[…] Ce qui  rend le divorce si blessant, c’est qu’à l’échec conjugal se rajoute donc un échec personnel. |…] Or, ce ne sont pas les personnes qui sont mauvaises mais la relation qu’elles ont mise en place [et cette relation peut se restaurer par une thérapie appropriée].

Marc d’Anselme

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